MOUNTAIN VIEW, Calif - Aug 14, 2018 - Les entreprises risquent de gaspiller des millions d'euros au cours des 12 prochains mois en se précipitant sur des projets numériques défectueux, selon une étude de l'Institut de recherche sur les technologies de l'information et de la communication. Couchbase a révélé. Dans l'enquête menée auprès de 450 responsables de la transformation numérique dans des entreprises aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne, 52 % ont déclaré que la fixation sur la transformation numérique avait augmenté le risque de se précipiter dans des projets mal pensés, ce qui signifie qu'une grande partie de leurs dépenses moyennes prévues de $28 millions au cours des 12 prochains mois pourrait être gaspillée. Ce risque de précipitation est dû à la pression croissante exercée sur les entreprises pour qu'elles se transforment : 85 % des personnes interrogées déclarent que les bouleversements dans leur secteur se sont accélérés au cours des 12 derniers mois, et 86 % pensent que les entreprises devront s'adapter à la fourniture de services numériques au cours des 12 prochains mois, sous peine de perdre leur pertinence. Toutefois, les entreprises capables de s'adapter à cette pression peuvent connaître un succès considérable : 6 % ont complètement révolutionné l'expérience numérique au point de la rendre unique dans leur secteur d'activité.
 
D'autres constatations ont été faites :

• 95 % des personnes interrogées estiment que la transformation numérique peut sembler une tâche insurmontable - ce qui signifie que les projets sont plus susceptibles d'échouer.
• Les organisations ont dépensé en moyenne $24 millions d'euros pour des projets de transformation numérique au cours des 12 derniers mois.
• 35 % déclarent que le principal moteur de la transformation numérique est l'avancée des concurrents, 23 % les changements de réglementation et 19 % la pression exercée par les clients - ce qui signifie que la transformation numérique est principalement motivée par des besoins réactifs, plutôt que par des idées proactives.
• Les entreprises disposent d'un temps limité pour y parvenir : 64 % d'entre elles estiment que celles qui ne parviennent pas à suivre le rythme des innovations numériques cesseront leurs activités ou seront absorbées par un concurrent dans moins de quatre ans.
• L'échec d'un projet numérique a des conséquences personnelles : 83 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles risquaient d'être licenciées en cas d'échec d'un projet.
• Malgré ces pressions, les organisations ne restent pas inactives : 25 % ont complètement révolutionné (6 %) ou transformé (19 %) l'expérience numérique au cours de l'année écoulée, contre 15 % en 2017
   

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"Nous entrons dans l'ère de l'entreprise massivement interactive où chaque partie d'une organisation, des ventes et du marketing aux ressources humaines, à la finance et à la logistique, est construite autour d'expériences numériques engageantes", a déclaré Matt Cain, PDG de Couchbase. "Le potentiel révolutionnaire de la transformation numérique aura un impact extrêmement positif pour les organisations qui sauront la mener à bien. Cependant, la pression de la transformation rapide signifie que les organisations ont un risque plus élevé d'adopter une approche précipitée et réactive, motivée par la peur que l'organisation perde sa pertinence, ce qui se traduit par des expériences inférieures aux normes et des investissements gaspillés. La transformation n'est pas une destination. Il s'agit d'un processus continu qui, dans le meilleur des cas, est proactif, guidé par les besoins de l'entreprise dans son ensemble et étayé par une infrastructure de données adéquate. En adoptant cette approche et en ne se laissant pas décourager par la pression, les organisations peuvent rejoindre les rangs des 25 % les plus performants".
 
La transformation numérique a été principalement menée par la fonction informatique : 76 % des organisations la classent parmi les trois principales fonctions de l'entreprise à l'origine de leur transformation numérique au cours des cinq dernières années. Les dirigeants d'entreprise ont également leur mot à dire, puisque 47 % d'entre eux les placent dans les trois premières fonctions. Cependant, les autres fonctions sont beaucoup moins représentées, ce qui suggère que la transformation est toujours considérée comme le domaine de l'informatique et non comme quelque chose qui devrait concerner l'ensemble de l'organisation.
 
La transformation numérique est également freinée par la technologie. Quatre-vingt-huit pour cent des organisations ont vu un projet numérique échouer, réduire sa portée ou subir des retards importants parce que leur ancienne base de données n'était pas en mesure de le prendre en charge. En effet, cette dépendance à l'égard des bases de données existantes et des priorités concurrentes a soulevé un certain nombre de questions, notamment :
 

• 87 % des organisations constatent qu'elles doivent revoir à la baisse leurs ambitions en matière de nouvelles applications et de nouveaux services afin qu'ils fonctionnent avec des appareils IoT ou mobiles - car ces appareils ne peuvent pas rivaliser avec la puissance de traitement des données des grands serveurs, et ne peuvent pas garantir une connexion cohérente.
• Seules 29 % des organisations déclarent pouvoir utiliser les données en temps réel, ce qui limite l'expérience de l'utilisateur final et les types de services qu'elles peuvent offrir.
• 74 % des organisations dépendent tellement de leurs anciennes bases de données qu'elles ne peuvent pas adopter les nouvelles technologies de bases de données aussi rapidement qu'elles le souhaiteraient.
• 83 % des personnes interrogées subissent une pression accrue pour sécuriser la base de données de leur organisation - ce qui met en lumière les menaces auxquelles les organisations sont confrontées et détourne l'attention de la transformation de nouveaux services.

 
"Les données sont au cœur de l'entreprise massivement interactive", poursuit Matt Cain. "Les applications orientées vers les clients et les employés, et même vers les machines, doivent accéder aux bonnes données, en temps réel, même lorsque l'accès à un serveur central est limité. Cela ne signifie pas nécessairement que les organisations doivent simplement jeter leur technologie existante et recommencer à zéro. Cependant, elles doivent s'assurer qu'elles disposent d'une architecture de données adaptée à leurs besoins. Une architecture capable de gérer des changements de direction soudains, de fonctionner à grande échelle et d'être sécurisée. Avec la bonne technologie à portée de main, les organisations seront prêtes à faire face à la pression croissante et à prendre part à une véritable révolution numérique." 
 
Le rapport complet de l'enquête Couchbase CIO 2018 est disponible en téléchargement. ici.

Le rapport est basé sur une enquête en ligne menée en juin et juillet 2018 par Vanson Bourne, un organisme d'étude de marché indépendant, auprès de 450 responsables de la transformation numérique, tels que les DSI, CDO et CTO, dans des organisations de 1 000 employés ou plus aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne.